L’imagerie médicale repose sur deux techniques complémentaires selon les organes et les situations cliniques L’imagerie médicale est essentielle pour confirmer un diagnostic. L’IRM (imagerie par résonance magnétique) et le scanner (ou tomodensitométrie) sont les plus prescrits, mais leur usage varie selon le contexte clinique. L’IRM utilise un champ magnétique pour obtenir des images précises des tissus mous. Le scanner, lui, repose sur les rayons X pour générer des images rapides et utiles, notamment en cas d’urgence. Contrairement à une radiographie ou une échographie, ces deux examens permettent une visualisation plus fine en coupe du corps humain. L’IRM est réservée aux tissus mous, le scanner aux structures denses ou aux examens en urgence L’IRM est privilégiée pour explorer le cerveau, la moelle épinière, les muscles, les ligaments et les organes du petit bassin. Le scanner est recommandé pour les poumons, les os, les sinus ou en cas de traumatisme. Les symptômes orientent vers un examen d’imagerie spécifique et ciblé Des douleurs localisées ou des troubles neurologiques justifient un examen ciblé Des céphalées inhabituelles, des troubles moteurs ou sensoriels orientent vers une IRM cérébrale. Une douleur abdominale brutale pourra nécessiter un scanner pour éliminer une pathologie digestive aiguë. Ces examens sont prescrits selon la zone touchée et le niveau d’urgence. Les antécédents du patient guident le choix de l’imagerie La présence d’un implant métallique peut contre-indiquer l’IRM. À l’inverse, un patient suivi pour une pathologie osseuse bénéficiera plutôt d’un scanner. L’accès à une IRM ou un scanner dépend du médecin, du centre d’imagerie et du diagnostic envisagé Le parcours de soins commence avec le médecin généraliste Le médecin traitant est souvent le premier à orienter vers une IRM ou un scanner, après évaluation clinique. Il peut adresser à un spécialiste (neurologue, rhumatologue, ORL, etc.) qui précisera l’indication et le protocole à suivre. Après le diagnostic, l’imagerie permet de suivre ou réajuster le traitement Une fois le diagnostic établi, ces examens peuvent être répétés pour vérifier la réponse au traitement. L’IRM est souvent utilisée pour suivre une pathologie chronique comme la sclérose en plaques. Le scanner peut être indiqué pour contrôler une fracture ou surveiller des lésions pulmonaires. Les questions les plus fréquentes sur le choix entre IRM et scanner Les patients s’interrogent souvent sur les différences, les risques et les conditions de réalisation Quelle est la différence principale entre IRM et scanner ?L’IRM utilise un champ magnétique, le scanner des rayons X. L’IRM donne des images précises des tissus mous, le scanner est rapide et adapté aux structures osseuses ou aux urgences. Y a-t-il un danger à passer un scanner ?Le scanner expose à une faible dose de rayons X. Cette exposition est encadrée et justifiée uniquement si le bénéfice dépasse le risque. Peut-on faire une IRM avec un appareil implanté ?Certains implants ne sont pas compatibles avec l’IRM. Il faut toujours informer le médecin ou le radiologue avant l’examen. Faut-il être à jeun ?Le jeûne est parfois requis en cas d’injection de produit de contraste. Cela dépend du type d’examen et du protocole local. Les deux examens sont-ils remboursés ?Oui, sous condition de prescription médicale. Ils sont pris en charge par l’assurance maladie et les complémentaires santé. D’autres points pratiques sont à connaître avant l’examen Une claustrophobie peut nécessiter une préparation médicamenteuse pour l’IRM. Il est important d’apporter les anciens examens d’imagerie pour comparaison. En cas d’allergie, notamment à l’iode pour le scanner injecté, il faut en informer le personnel médical à l’avance. La durée de l’examen varie : de quelques minutes pour un scanner à parfois 30 minutes pour une IRM. Autres articles qui pourraient vous intéresser :