Rhinite : des cas grave à cause de la pollution
Les scientifiques se sont penchés sur le lien entre le degré de pollution atmosphérique et la gravité de la rhinite chez l’adulte.
L’impact de la pollution atmosphérique
La rhinite est une irritation et une inflammation de la muqueuse à l’intérieur du nez. Les symptômes sont généralement un nez bouché, un nez qui coule, des éternuements et peuvent altérer le sommeil. La rhinite la plus courante est la rhinite allergique. Celle-ci est généralement déclenchée par des allergènes en suspension dans l’air tel que le pollen.
Toutefois, deux équipes de l’Inserm se sont intéressées à l’association qui existe entre la pollution atmosphérique et la rhinite. Pour cela, les scientifiques ont analysé deux bases de données de 1.408 adultes européens, âgés de 52 ans en moyenne. Ces derniers ont présenté une rhinite au cours des douze derniers mois entre 2011 et 2013. La première cohorte est l’étude épidémiologique des facteurs génétiques et environnementaux de l’asthme (EGEA). Cette dernière comprend des patients asthmatiques. La seconde étude est l’European Community Respiratory Health Survey associe 28 pays et se compose de jeunes adultes.
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La pollution urbaine aggrave la rhinite
Les chercheurs ont appliqué un score compris entre 0 à 12 à chaque participant selon l’intensité de la rhinite dans leurs activités quotidiennes. Ils ont également examiné la pollution sur les lieux de résidence des participants. Les résultats obtenus montre un lien important entre pollution à long terme et sévérité de la rhinite. Il est important de préciser qu’avec les particules fines PM10 et PM2,5, plus la concentration augmente, et plus la rhinite s’aggrave. Cependant, même si le trafic de voitures émet des particules fines, les recherches n’ont pas montré de lien entre celui-ci et la sévérité de la rhinite. De même, les résultats ne montrent pas d’association entre concentration de NO2 (dioxyde d’azote) et l’aggravation des symptômes de la rhinite.