Les déserts médicaux se multiplient en France
Selon une étude de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees), les déserts médicaux concernaient près de 6% de la population française en 2018.
Déserts médicaux : des chiffres préoccupants
Les déserts médicaux s’étendent de plus en plus d’après le constat de la Drees dans une nouvelle étude.
En 2018, les Français ont pu bénéficier de 3,93 consultations par an, contre 4,06 consultations en 2015. Ainsi, les difficultés d’accès aux soins touche de nombreuses régions. En trois ans, le nombre de Français vivant dans une région en manque de médecins est passé de 2,5 à 3,7 millions.
Les régions Île-de-France et Centre Val-de-Loire sont particulièrement touchées, mais aussi les départements d’outre-mer. Toutefois, la Drees note que « la part de la population française vivant en zone sous-dotée en médecins généralistes (ou « sous-dense », c’est-à-dire ayant accès à moins de 2,5 consultations par an et par habitant) est faible » dans des propos rapportés par Santé Magazine.
Des médecins à la retraite
L’augmentation des déserts médicaux en France est due à une demande de soins plus importante. Elle s’explique également par des médecins de plus en plus surchargés. Pourquoi ? En partie à cause du nombre de généralistes partis à la retraite et non remplacés. L’Ordre national des médecins pense qu’environ :
Un médecin généraliste sur quatre pourrait disparaître entre 2007 et 2025.
Ordre national des médecins
Des solutions proposées
Alors que la situation des déserts médicaux devient de plus en plus critique, les syndicats de médecins réagissent. Pour eux, il est urgent de mettre en place des mesures afin que la médecine libérale encourage les jeunes médecins à s’installer. Ils demandent notamment au gouvernement d’augmenter le prix de la consultation et des actes médicaux.
Il y aussi la solution de la téléconsultation. Elle permet de nombreux avantages et pourrait bien être la solution à court terme la plus pratique. Tous les détails de la téléconsultation « plébiscitée mais rarement utilisée » dans cet article.