Bien-être et santé mentale

Câlins : quels bienfaits sur la santé ?

Si le lundi 20 janvier, « blue monday », était le jour le plus morose de l’année. En revanche, le 21 janvier est celui du réconfort : c’est la journée internationale des câlins. Ne vous en privez pas, ils auraient de multiples bienfaits. Non seulement sur le moral mais aussi sur la santé

Les câlins augmentent la sécrétion d’endorphine

Cette journée internationale nous vient tout droit des États-Unis. Plus précisément du révérend américain Kevin Zaborney, qui l’a instaurée en 1986. Il est partit d’un constat : en début d’année, de nombreuses personnes souffrent de déprime.

En raison, notamment, de la plus faible luminosité ou de la météo hivernale. L’idée est donc, de créer du réconfort en se serrant quelques secondes dans les bras. 

Le mouvement du « free hug », ou « câlin gratuit », continu. En effet, le 21 janvier, un individu propose grâce à une pancarte freehugs, des accolades, sans contrepartie, aux passants. Des bars à câlins et même des séances de câlinothérapie sont également proposées pour toute personne désireuse d’étreindre des inconnus en toute confiance et en sécurité.

Première vertu du câlin : il aide à réduire le stress. Un câlin de 10 secondes augmenterait en effet la production d’ocytocine. C’est l’hormone du bien-être et de l’attachement. Elle qui contribue à faire baisser le taux de cortisol, et l’hormone du stress.

Le site « Journée mondiale des câlins« , qui se fait le porte-parole de cette journée internationale du câlin, recommande ainsi « 7 minutes de câlin par jour pour se sentir heureux ».

bienfaits du calin

Ils aident à se protéger contre les virus 

Plus surprenant, il aiderait également à se protéger contre les virus hivernaux, comme celui responsable du rhume ou de la grippe.

Effectivement, le lien social induit, contribue à lui seul, à booster le système immunitaire. C’est la conclusion d’une étude menée par un psychologue américain, Sheldon Cohen, de l’Université Carnegie-Mellon de Pittsburgh (Pennsylvanie). Il a en effet constaté que parmi les participants à l’enquête, plus une personne était soumise aux conflits, plus elle était vulnérable à l’infection.

À l’inverse, « un plus grand soutien perçu et des câlins plus fréquents ont chacun prédit des signes de maladie moins graves ». D’après l’auteur de l’étude, « un câlin par jour devrait suffire pour traverser l’hiver !» À condition de ne pas se câliner lorsque le virus est déjà déclaré…

En revanche, si ça ne vas vraiment pas, nous pouvons vous conseillez d’aller voir un psychologue pour en parler et repartir de bon pied !

Par

Chloé de Channes est rédactrice santé et écrit sur de nombreux sujets touchant au parcours de soins, aux enfants, aux maladies de peau, la santé des femmes, etc