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Comprendre et prévenir la coqueluche

La coqueluche est une infection bactérienne hautement contagieuse causée par la bactérie Bordetella pertussis. Cette pathologie affecte principalement les voies respiratoires et peut être grave, voire fatale, notamment chez les nourrissons et les jeunes enfants.

Quels sont les symptômes de la coqueluche ?

Les symptômes précoces

Les symptômes de la coqueluche apparaissent généralement 7 à 10 jours après l’exposition à la bactérie, bien qu’ils puissent parfois prendre jusqu’à 21 jours. Au début, ils ressemblent à ceux d’un rhume ordinaire :

  • Nez qui coule
  • Fièvre légère
  • Éternuements
  • Toux légère

Les symptômes caractéristiques

Après une semaine ou deux, les symptômes s’aggravent et la toux devient plus sévère, se manifestant par des quintes de toux intenses suivies d’une respiration sifflante caractéristique, d’où le nom de « coqueluche ». Les autres symptômes incluent :

  • Vomissements après les quintes de toux
  • Fatigue extrême après la toux
  • Détresse respiratoire

Quelle est la prévalence de la coqueluche en France et dans le monde ?

Prévalence en France

En France, la coqueluche connaît des périodes de recrudescence, malgré une vaccination largement répandue. Les nourrissons non vaccinés et les adultes dont l’immunité a diminué sont les plus à risque.

Prévalence mondiale

À l’échelle mondiale, elle touche environ 24 millions de personnes chaque année, entraînant environ 160 000 décès, principalement dans les pays en développement où la couverture vaccinale est insuffisante.

Quels sont les traitements disponibles ?

Traitement médicamenteux

Le traitement de la coqueluche repose principalement sur l’administration d’antibiotiques tels que l’azithromycine, l’érythromycine ou la clarithromycine. Ces médicaments sont efficaces pour réduire la transmission de la maladie et diminuer la sévérité des symptômes, surtout s’ils sont administrés tôt.

Soins de soutien

En complément des antibiotiques, des soins de soutien sont essentiels :

  • Hydratation : Assurer une hydratation adéquate.
  • Repos : Encourager le repos pour faciliter la récupération.
  • Surveillance : Surveillance attentive des symptômes, surtout chez les jeunes enfants.

Prévention de la coqueluche

Vaccination

La vaccination est le moyen le plus efficace. Le vaccin DTCaP (diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire, polio) est recommandé pour les nourrissons, avec des rappels à l’âge adulte pour maintenir l’immunité.

Mesures hygiéniques

  • Lavage des mains : Se laver fréquemment les mains.
  • Évitement des contacts : Éviter les contacts avec des personnes infectées.
  • Masques : Utilisation de masques en cas d’infection pour limiter la propagation.

Quels sont les symptômes ?

Les premiers signes à surveiller

Les premiers signes de la coqueluche peuvent être confondus avec un rhume. Il est important de surveiller :

  • Toux persistante : Toux qui ne s’améliore pas avec le temps.
  • Fièvre légère : Une fièvre qui accompagne la toux.

Les symptômes avancés et caractéristiques

Les symptômes avancés incluent des quintes de toux violentes et une respiration sifflante. La vigilance est de mise pour les nourrissons, car ils peuvent ne pas présenter la toux caractéristique mais plutôt des pauses respiratoires.

Parcours de soins pour les personnes atteintes

Les professionnels de santé à consulter

Médecin généraliste

Le médecin généraliste est souvent le premier professionnel de santé consulté. Il peut :

  • Diagnostiquer : Réaliser un diagnostic initial basé sur les symptômes et l’historique médical.
  • Prescrire : Prescrire des antibiotiques et des soins de soutien.

Pédiatre

Pour les enfants, un pédiatre peut être consulté pour un suivi plus spécialisé :

  • Surveillance : Surveillance des symptômes chez les nourrissons.
  • Conseils : Fournir des conseils adaptés aux parents sur les soins à domicile.

Fréquence des consultations

  • Initiale : Une consultation initiale dès les premiers symptômes.
  • Suivi : Des consultations de suivi pour surveiller l’évolution de la maladie et ajuster le traitement.

Questions fréquentes sur la coqueluche

Comment la coqueluche se transmet-elle ?

Elle se transmet principalement par les gouttelettes de salive émises lors de la toux ou des éternuements. Elle est hautement contagieuse, surtout au début de l’infection, avant que les symptômes caractéristiques ne se développent.

Combien de temps dure la coqueluche ?

Cela dure généralement de 6 à 10 semaines. La maladie évolue en trois phases :

  • Phase catarrhale : 1 à 2 semaines de symptômes légers.
  • Phase paroxystique : 1 à 6 semaines de quintes de toux sévères.
  • Phase de convalescence : Plusieurs semaines de diminution progressive des symptômes.

Pourquoi les adultes peuvent-ils attraper la coqueluche ?

L’immunité acquise par la vaccination ou une infection antérieure diminue avec le temps, rendant les adultes susceptibles à une nouvelle infection. Les rappels vaccinaux sont donc importants pour maintenir une protection adéquate.

Les adultes doivent-ils se faire vacciner ?

Oui, il est recommandé que les adultes, en particulier ceux en contact étroit avec des nourrissons, reçoivent des rappels vaccinaux pour maintenir leur immunité et prévenir la transmission aux populations vulnérables.

Quels sont les risques de complications ?

Les complications de la coqueluche peuvent être graves, surtout chez les nourrissons et les personnes âgées :

  • Pneumonie : Une infection secondaire des poumons.
  • Convulsions : Due à la fièvre élevée ou au manque d’oxygène.
  • Apnées : Arrêts temporaires de la respiration, surtout chez les nourrissons.

Comment soulager la toux causée par la coqueluche ?

  • Hydratation : Boire beaucoup de liquides pour garder les voies respiratoires humides.
  • Humidificateur : Utiliser un humidificateur pour apaiser les voies respiratoires irritées.
  • Repos : Se reposer pour aider le corps à combattre l’infection.

Peut-on contracter la coqueluche plusieurs fois ?

Il est possible de la contracter plus d’une fois, bien que la vaccination et l’infection précédente offrent généralement une certaine immunité.

Conclusion

C’est une maladie grave mais évitable grâce à la vaccination et aux mesures préventives. La reconnaissance rapide des symptômes et une prise en charge adéquate sont essentielles pour réduire les complications.

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Par

Chloé travaille dans la santé et écrit régulièrement des articles pour Doctoome : obésité, dermatite atopique, spondylarthrite ankylosante, etc : elle maîtrise de nombreux sujets qu'elle approfondit à chaque nouvel article.